TANYA ST-PIERRE & PHILIPPE-AUBERT GAUTHIER
Performance / Viva Art Action, Mtl.
Performance / Espace (IM) Media, Media Arts Biennial
PERFIDES HIÉROPHANTES
PERFIDIOUS HIEROPHANTS /
Performance / 2009
20 minutes
1 - Viva! Art Action, Bain St-Michel, Montréal, Qc.
Photo credits: Marianne Mondon
2 - Sporobole centre en art actuel, Sherbrooke, Qc.
Espace IM Media, Media Art Biennale.
Photo credits : Gilles Prince
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Perfides Hiérophantes
Duo : actions synchrones et asynchrones
Un des aspects de notre travail de performance en duo est lié aux spécificités et difficultés inhérentes à la pratique non-solitaire. Dans nos performances, nous avons enclenché un travail et amorcé un intérêt plus marqués pour les oscillations entre des actions synchrones et asynchrones. Ce fut un point de départ pour cette performance présentée au festival « VIVA! Art action ».
Thèmes : le double et l'illusion
Cette piste de travail sur la syncrhonicité de notre duo nous a guidé vers un premier thème : celui du double. Le double de nos actions, le double de soi, l'apparition d'un écho dans les actions, etc. Par de nouveaux moyens techniques, nous voulions accroître le synchronismes de certaines de nos actions pour accentuer le contraste entre les moments érratiques et ceux dont la syncrhonicité surprend. Le second thème, l'illusion, se connecte bien au premier tout en étant issu des récents moteurs de travail de la pratique de Tanya St-Pierre et Philippe-Aubert Gauthier : soit la mise en juxtaposition critique de l'illusion physique (réelle) et et de l'illusion médiatique (virtuelle).
Description préliminaire : inspiration, méthode
Les inspirations sont variées, mais celles que nous avons développé proviennent d'une fascination technique pour les talents, méthodes et esthétique des illusionistes, passés maîtres de l'action contrôllée et l'exploration de P.-A. Gauthier dans la vidéo de synthèse, d'où la piste de l'illusion virtuelle. Nous voulions, grâce à des truchements esthétiques et des illusions dysfonctionelles, juxtaposer ces deux évocations de l'illusion - alors que chacune d'elle travaillera à créer la même illusion – par le biais d'une performance installative combinée avec l'écho de la performance en vidéo de synthèse.
Cette proposition vient d'une intuition quand au potentiel critique et poétique de la mise en comparaison de ces deux formes historiques d'illusion, de représentation, de « magie » ou du merveilleux.